À VOS CERVEAUX
Background Image



Les quatre dimensions

Vivre dans les quatre dimensions

Posté dans Sujets de philosophie — le 26 octobre 2014

Partager
cet article

La quatrième dimension, c'est le temps. Vivre dans les quatre dimensions, c'est savoir prendre de la hauteur par rapport à sa propre vie. Une idée fondamentale pour savoir regarder la vie. Pour savoir faire les bons choix.

L'homme est une créature faite de temps.

Le réel (la vie) doit être perçu avec plus que trois dimensions.

En effet, la vie est vécue dans les trois dimensions spatiales (selon trois axes, trois plans) : avant-arrière, gauche-droite, haut-bas... (en sciences, c'est la représentation graphique avec les axes x,y,z). C’est les trois dimensions (« en 3D »). La quatrième dimension habituellement, en physique, est le Temps. Or, si on regarde la vie en 4D, on s’extrait alors du temps pour le contempler de haut. C'est sortir du moment présent, en fait. Donc on regarde notre vie, fixe, hors du temps.

C’est concevoir la vie, de cette façon, en se plaçant hors du temps, comme en regardant une ligne du temps de haut, dans une position d'observateur extérieur. On voit toutes les époques de la vie à ce moment, en permanence. On sait alors qu’on a été un bébé, un enfant, qu’on sera un vieillard (si on a la chance de vivre jusque-là), on sait qu’on va mourir. Et donc, l’idée ici n’est pas de s’extraire du temps totalement et arrêter de vivre l’instant présent, non. L’idée est de vivre la vie, en se rappelant toujours cette idée des quatre dimensions, c’est-à-dire cette idée selon laquelle nous sommes un être qui passe par différentes étapes qu’il peut lui-même anticiper, ou revivre par le souvenir.

Figure : Voici un homme à plusieurs stades de sa vie. Même si cet homme change physiquement, il demeure fondamentalement le même.

Au niveau social, si on imagine « la société où l'on vit en quatre dimensions », c’est par exemple le vieux qui ne déprime pas d’être vieux parce qu’il se sait l’identique des autres, peu importe leur âge : seulement né un peu plus tôt dans l’Univers. Et, le jeune, quant à lui, ne rejette pas son aîné ni n’est pas pris d’incompréhension face à lui car il sait que ce dernier est lui, exactement, quelques années plus tard seulement. Et encore, il sait que cette « copie de lui » plus vieux, n’est plus vieux qu’en apparence, car il reste un homme comme lui-même. Donc, tous ces « jeunes » d’aujourd’hui... épris d’amour propre, de fierté exubérante, (la « Fierté » était l’une de ces 7 choses qu’on aurait appelé péché capital il n’y a pas longtemps, et que certains croyants appellent encore ainsi), ne trouveraient plus *aucune* signification à leur agissement. Ils réaliseraient que la vie dans l’instant présent est impossible, qu’ils vieillissent à chaque instant, que ce corps « jeune » qu’ils souhaiteraient « parfait » et qu’ils croient posséder et contrôler ne leur appartient pas du tout (plutôt : celui-ci les quitte à une vitesse hallucinante, et cette vitesse tend à augmenter avec la consommation de substances comme : alcool, café, drogues dures, manque d’exercice, trop d’exercice, stress, trop de travail, manque de soleil, trop de soleil, etc.), puis ils cesseraient de s’identifier à leur « catégorie d’âge ».

Lorsqu'on comprend cette notion de temps limité, et de vie assez courte (80 ans, ça équivaut à environ 900 mois seulement), on a tendance à prendre des décisions de vie plus réfléchies et sensées. Il est important de garder cela à l'esprit. Et il ne faut pas oublier non plus que le temps s'empile sur le temps passé, bien sûr. Faire subir toutes sortes de sévices à notre corps étant plus jeune aura des conséquences sur notre corps une fois plus vieux (et donc sur notre qualité de vie)... C'est pour cette raison que n'importe quel jeune devrait penser en quatre dimensions, afin de bien se rendre compte que la vie ne finit pas dans six mois, mais qu'elle continue et que le corps, lui, s'en souviendra. La perspective de la vie en quatre dimensions permet aussi donc, je le rappelle, de porter un regard plus humble et sage sur la vie et la société en général. Sachant d'avance qu'on est ni jeune, ni vieux, fondamentalement, on n'aura pas de jugements à l'emporte-pièce tels que « les vieux sont inutiles, on devrait moins chercher à étirer leur vie », mais on comprendra que dans quelques rapides mois, ce sera notre tour à nous.

Et vous, est-ce que vous aviez déjà cette préoccupation à l'esprit, cette façon de voir les choses?




S.V.P. Prenez dix secondes pour partager sur tous vos réseaux cet article. Le bouche à oreille, le partage, est notre seule méthode de diffusion. - Crier dans une forêt, seul, c'est l'équivalent de ne pas crier parce que personne nous entend. Partagez. Merci et bonne journée!



Retour au début du texte