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La loi martiale en « France »

La France meurt, voici pourquoi

Posté dans Actualité France — le 14 novembre 2015

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SPÉCIAL, Attention : cet article, par sa neutralité et des liens qu’il reconstitue pour vous, constitue aujourd’hui probablement le moment le plus important de votre journée dans votre compréhension de la réalité.

Vous dormiez ces derniers temps, le cerveau englué de sucre, graisse et autres joies du bulldozer culturel américano-occidental ? Eh bien, vous voici maintenant face à un réveil sec et forcé. Vous avez maintenant bien compris que les attentats sont devenus monnaie courante. Les gens doivent maintenant impérativement comprendre ce qui se passe dans le monde. La passivité face aux problèmes de nos sociétés ne suffit manifestement plus. À vos cerveaux !

Évidemment, toutes nos condoléances et sympathies aux gens qui ont perdu quelqu'un.

Vendredi 13 : attentat terroriste le plus meurtrier en France. Début janvier de la même année, toujours à Paris, attentats qui furent les plus meurtriers eux-mêmes. Très rapidement, voici la chronologie des événements.

Retour important sur l’année 2015

7 au 11 janvier : Attentats de Paris : Charlie Hebdo, hypercacher, puis « marche républicaine », opération pour consolider « tous les français » sous « je suis charlie ».

Début février 2015 : Manuel Valls, premier ministre français, affirme : « Il va falloir s’habituer à intégrer dans nos vies l’idée d’attentats terroristes plus fréquents ».

24 juillet 2015, donc 6 mois plus tard : entrée en vigueur de la Loi relative au renseignement, donnant des pouvoirs au gouvernement français dénoncés comme trop importants par bon nombre de personnes (cf : https://www.sous-surveillance.fr/).

La loi relative au renseignement est une loi française, examinée par le Parlement à partir du 19 mars 2015 et promulguée le 24 juillet 2015. Visant à renforcer le cadre juridique national du renseignement en France, elle prévoit la mise en place de plusieurs mesures controversées sur le plan des atteintes à la vie privée, telles que l’installation chez les opérateurs de télécommunications de dispositifs, surnommés « boîtes noires », visant à détecter les comportements suspects à partir des données de connexion ; mais aussi des dispositions sur l’utilisation de mécanismes d’écoute, logiciels espions ou encore IMSI-catchers (mouchards de téléphones mobiles) pour les personnes suspectées d’activités illégales.

Cette « loi renseignement » est considérée par certains comme un « PATRIOT Act » à la française. Rappel : Le Patriot Act est la loi qui avait été instituée quelques semaines après le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis ; une loi qui permettait au gouvernement américain des pouvoirs de surveillance, de torture et de détention illégaux jusqu’alors. C’est dans cette foulée que Guantanamo et autres prisons secrètes furent ouvertes. S’est également ensuivi les « guerres contre le terrorisme » au Moyen-Orient en 2003 : Afghanistan et Irak.

3 septembre 2015 : « Crise des migrants », et Le Petit Aylan. Opération psychologique (Psy-Op) travaillant l’émotion occidentale avec une photo en Turquie, donnant carte blanche pour l’entrée de la « juste part » de migrants « réfugiés » dans chaque pays, ceux-ci fuyant des tableaux de guerre où ils risquaient leur vie (départ évidemment très compréhensible).

VENDREDI 13 NOVEMBRE 2015 : Attentats de Paris « round 2 ».

Vendredi vers 22h30 à Paris, explosion proche du Stade de France (Saint-Denis au nord de Paris) où le président Hollande assiste à un match de foot (soccer) amical France-Allemagne. Le Stade de France est évacué. À la salle de spectacle bien connue Le Bataclan, une prise d’otages fait plus d’une centaine de morts. La situation est chaotique et le président Hollande fait le point dans une courte intervention vidéo où il rappelle que la situation est encore en cours et qu’il décrètera l’État d’urgence dont nous reparlerons dans un instant. Le bilan est très sévère, le pire de l’Occident depuis l’effondrement des tours de New York le 11 septembre 2001.

Questions légitimes de base :

1) Comment le GIGN (la SWAT française, donc la police lourde anti-terroriste) a-t-il été suffisamment long au niveau de son temps de réponse pour que les otages à l’intérieur du Bataclan puissent être assassinés les uns après les autres, montant à plus de 100 exécutions ?

2) Comment se fait-il que ces attentats coordonnés, et ce même après l’entrée en vigueur de la Loi sur le renseignement, puissent avoir eu lieu et n’aient pas été interceptés, compte tenu de l’immense machine de renseignement dont dispose tous les corps de renseignement de l’État, en plus de savoir que Manuel Valls avait augmenté considérablement les budgets des effectifs affectés à la surveillance ?

« Loi martiale en France », comment ça !?

Le président français François Hollande, avec son Conseil des ministres, a décrété ce qu’il appelle l’ « État d’urgence », qui est un ensemble de règlements légaux qui disent ceci :

Figure cliquable: Voici les points de l'État d'urgence. Notez particulièrement les mots sans le contrôle d'un juge, puis le point de la juridiction militaire en sol français.

Vous avez dans ce petit encart la définition d'une juridiction de loi martiale, car en effet, la définition de base de Loi Martiale est :

La loi martiale est l'instauration dans un pays d'un état judiciaire d'exception, au sein duquel l'armée assure le maintien de l'ordre à la place de la police ou en collaboration avec celle-ci.

N'oublions pas non plus que le mot martial renvoie tout simplement à la guerre, ou le militaire, comme dans arts martiaux.

François Hollande a également indiqué que l’État d’urgence serait effectif sur tout le territoire de la France métropolitaine (excepté les domaines et territoires outre-mer), que ce décret ferme les frontières de la France (entrée et sortie). Il est donc, quoi qu'on en dise, indéniable que la France est actuellement sous la loi martiale.

Et pourquoi « France » entre guillemets ?

La France comme chacun sait fait partie de l’Union Européenne, elle-même vision continentaliste supportée et maintenant appliquée depuis quelques décennies. L’Europe existe et a dépouillé progressivement les États-nations de leurs prérogatives régaliennes : pouvoir de créer et détruire sa propre monnaie librement, pouvoir de contrôler sa propre frontière avec sa propre armée, et capacité de faire régner l’ordre étatique légal au sein de ses frontières via une Constitution (une loi). Ça en fait, c’est la définition de base de l’État national. Or, un État-continental ayant de telles responsabilités, cela se peut, aussi. C’est ce qu’on appelle ultimement la Banque centrale européenne (BCE), ou alors l’espace Schengen, puis éventuellement, plus ou moins l’OTAN pour l’armée (même si la France a encore son armée officiellement). L’Europe a d’ailleurs passé proche de ratifier une Constitution, ce qui l’aurait faite définitivement un État entier.

Voilà donc pourquoi nous avons écrit « France » et pas France, parce que la France n’est plus que le fantôme d’elle-même. Elle a délégué ses pouvoirs à Bruxelles, à Washington et sur les autres places financières mondiales. Elle n’est d’ailleurs pas la seule, dans le processus mondialiste, mais elle semble particulièrement marquée par le processus. Lorsqu’on observe les gouvernements du PS ou de l’UMP/Républicains, puis lorsqu’on fait l’effort de s’intéresser aux biographies du président et autres ministres, on s’aperçoit rapidement qu’il y a un phénomène de réseautage serré qu’on en dirait presqu’une aristocratie qui se lance l’agenda politique de génération en génération.

Voici donc la première partie d'un article en deux parties, au sujet de l'actualité en France. Dans la deuxième partie nous nous intéresserons au Pourquoi. Inscrivez-vous à notre liste d'envoi sur la page d'accueil de À vos cerveaux pour être averti(e) de la publication de la deuxième partie, afin de savoir exactement pourquoi la France vit des heures si sombres.

Avant de vous quitter, nous vous suggérons de limiter vos déplacements aujourd'hui et demain en ce samedi et dimanche 14-15 novembre:

Figure: Nous avons vu passer cette image sur les réseaux sociaux. Comme il est écrit dans le message : on ne sait jamais.

Faites circuler l'information, et nous nous retrouvons pour la deuxième partie de l'article très bientôt.




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